Next week, a motion introduced by MP Dany Morin to create a National Bullying Prevention Strategy will be voted on in Parliament. Here, Morin explains the rationale for his proposal. If you agree with this initiative, you can sign a petition created by Public Response. La version française suit.
After I was elected to Parliament, I met with our former party leader Jack Layton to discuss the future of our party, this country, and myself. When asked what sort of work I most wanted to do on the Hill, I said the most important issue facing Canadian youth. I wanted to protect kids from bullying. In high school, I was harassed by my peers and I understand too well the negative consequences that bullying can have.
Since my election to the House of Commons, there have been no less than five high-profile cases of bullycide; Jamie Hubley, Jenna Bowers-Bryanton, Chris Howell, Marjorie Raymond, Mitchell Wilson and now Amanda Todd. All felt they had no choice but to end their own lives because they experienced prolonged torment inflicted by bullies.
These kids represent the entire quilt that is Canada. Some of them were called weird, loser, or faggot. They have been picked on because of their sexuality, their gender, their language, their religion, their race, how much money they have or whether or not they have some sort of disability.
These kids could and have been anyone. They are all of us.
A recent study in Toronto suggested that a child is bullied every seven seconds. Every seven seconds, someone’s child is made to feel like they are worthless. Male victims of bullying are five times more likely to be depressed. Females are over three times more likely to be depressed than their classmates who have not been targeted by bullies. In many cases, the effects of bullying do not fade with time: the Journal of the American Medical Association reported that “individuals formerly bullied were found to have higher levels of depression and poorer self-esteem at the age of 23, despite the fact that as adults they were no more harassed or socially isolated than comparison adults.”
I have repeatedly called on this government to show leadership and do something for our kids, and they’ve repeatedly sat back and done nothing. With that in mind, I have tabled motion 385, calling on the House of Commons to create a National Bullying Prevention Strategy. This strategy would translate studies of different types of bullying (physical, verbal, indirect, and cyber) and their effects on different communities within Canada into action. It will ensure that stakeholders are both supported and heard — whether that means support for organizations that are already on the ground working to fight bullying or listening to Canadian families themselves. It’s important that we consider all voices to create and disseminate anti bullying best practices to eliminate this scourge on our society.
After the first hour of debate, my office was inundated with calls from people across the country who are begging the government for solutions. The vote for the National Bullying Prevention Strategy is scheduled for Wednesday, Nov. 21st. The Conservative Party has yet to indicate that they support this important motion even though many Conservative MPs have spoken eloquently about the need for us to do more for bullied youth. With only a short period of time before the vote, I implore you — contact your MP and sign my petition.
Let’s do it for the kids.
For more information or to learn more about the campaign, please go to www.danymorin.ca/forthekids
rabble.ca is partnering with our friends at Public Response to raise awareness about the demand for a national anti-bullying strategy. You can sign the petition here.
Dany Morin is the MP for Chicoutimi – Le Fjord in Quebec.
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Pour les jeunes
Après avoir été élu, j’ai rencontré notre ancien chef de parti, Jack Layton, afin de discuter de l’avenir de notre parti, de notre pays, et du mien. Lorsqu’il m’a demandé quel genre de travail je souhaitais faire sur la Colline, je lui ai parlé d’un enjeu crucial pour les jeunes d’aujourd’hui : l’intimidation. Quand j’étais à l’école, j’étais moi-même victime d’intimidation. Je connais très bien les conséquences négatives que cela peut avoir pour un jeune.
Depuis mon élection à la Chambre des communes, il y a eu pas moins de cinq cas où des jeunes se sont enlevé la vie après avoir été victime d’intimidation : Jamie Hubley, Jenna Bowers-Bryanton, Chris Howell, Marjorie Raymond, Mitchell Wilson et Amanda Todd. Tourmentés et malheureux, incapables de supporter le poids de l’intimidation ils se sont ôté la vie.
Ces jeunes font partie de notre communité. Certains se faisaient traiter de tous les noms : « tapette », « loser », « folle ». On les harcelait à cause de leur orientation sexuelle, de leur genre, de leur langue, de leur religion, de leur origine culturelle, de leur statut social, ou encore on les insultait parce qu’ils avaient une forme d’handicap.
Ça aurait pu être n’importe qui, vous et moi, votre propre enfant, vos frères et sœurs.
Une étude réalisée à Toronto révèle que toutes les sept secondes, un enfant est victime d’intimidation. Toutes les sept secondes, on fait sentir à un enfant qu’il est un moins que rien. Les garçons ont cinq fois plus de chance de tomber en dépression. Les filles victimes d’intimidation ont plus de trois fois plus de chances de tomber en dépression que leurs camarades qui en sont épargnées. Dans plusieurs cas, les conséquences de l’intimidation ne disparaissent même pas avec le temps : le Journal of the American Medical Association souligne que les « personnes qui ont été victimes d’intimidation ont davantage de chances de vivre une dépression et d’avoir une plus faible estime d’eux-mêmes à l’âge de 23 ans, même si en tant qu’adultes, ils ne sont plus victime d’intimidation et ne sont plus socialement isolés. »
J’ai demandé à de nombreuses reprises au gouvernement de faire preuve de leadership et de passer à l’action pour nos enfants, mais ils sont restés les bras croisés. En gardant cela à l’esprit, j’ai présenté la motion 385 demandant à la Chambre des communes d’établir une Stratégie nationale de lutte contre l’intimidation. Cette stratégie contribuerait à mettre en pratique les leçons tirées des études sur les différents types d’intimidation (physique, verbale, indirecte, en ligne) et à atténuer leurs effets sur les communautés du Canada. Tous les gens concernés pourraient se faire entendre et recevoir du soutien. Cela implique sans doute un soutien additionnel aux organisations déjà en place qui luttent contre l’intimidation et d’écouter directement les familles canadiennes concernées. Il est crucial d’écouter attentivement tout le monde afin d’établir les meilleures pratiques et d’éliminer ce fléau.
Après la première heure de débat, mon bureau a été inondé d’appels de citoyens de partout au pays qui suppliaient le gouvernement de trouver des solutions. Le vote pour la Stratégie nationale de lutte contre l’intimidation aura lieu le mercredi 21 novembre. Le parti conservateur n’a toujours pas indiqué s’ils appuieraient cette motion, même si plusieurs députés conservateurs ont déjà parlé en long et en large de la nécessité de venir en aide aux jeunes victimes d’intimidation. Il ne reste que très peu de temps avant le vote. Je sollicite donc votre appui : communiquez avec votre député et signez la pétition.
Faisons cela pour nos enfants.
Pour obtenir plus de renseignements, visitez le site : www.pourlesjeunes.ca